Nicolas Sarkozy double l'extrême droite à sa droite
Au cours de son discours à Grenoble, Nicolas Sarkozy a déclaré " Nous allons réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française." Et de poursuivre "La nationalité doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique."
Avec ces nouvelles déclarations, Nicolas Sarkozy viole de manière indéniable l'article premier de la Constitution :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »
La xénophobie, la haine de l'autre à moins que ce soit celle de soi deviennent le credo du pouvoir qui se disqualifie définitivement, après sa sortie sur les Roms et les gens de voyage.
30 juil. 2010
28 juil. 2010
Les "gens du voyage" amusent la galerie des politiques
Stigmatiser les "gens du voyage" à partir d'un fait divers dramatique isolée, comme si la France était attaquée par une invasion de Roms, les dirigeants politiques jouent avec la cohésion sociale.
En ces temps de crise et de crispation, il peut être tentant d'amuser le bon peuple avec des thématiques a priori plus porteuses (à très court terme): d'où le récent amalgamme entre gens du voyages et Roms.
Il est donc utile de préciser la réalité, comme l'a fait le sénateur UMP de Haute-Savoie Pierre Hérisson, auteur en 2008 d’un rapport au Premier ministre, François Fillon, sur «le stationnement des gens du voyage».
«Je ne vous cache pas que cet amalgame entre les Roms et les gens du voyage me met très mal à l’aise, confiait-il à Libération.La question des gens du voyage n’a rien à voir avec l’immigration.» Car, rappelle le sénateur en préambule de son rapport, «les gens du voyage sont des citoyens français et les "Roms" sont des étrangers».
Attention au retour de manivelle.
En ces temps de crise et de crispation, il peut être tentant d'amuser le bon peuple avec des thématiques a priori plus porteuses (à très court terme): d'où le récent amalgamme entre gens du voyages et Roms.
Il est donc utile de préciser la réalité, comme l'a fait le sénateur UMP de Haute-Savoie Pierre Hérisson, auteur en 2008 d’un rapport au Premier ministre, François Fillon, sur «le stationnement des gens du voyage».
«Je ne vous cache pas que cet amalgame entre les Roms et les gens du voyage me met très mal à l’aise, confiait-il à Libération.La question des gens du voyage n’a rien à voir avec l’immigration.» Car, rappelle le sénateur en préambule de son rapport, «les gens du voyage sont des citoyens français et les "Roms" sont des étrangers».
Attention au retour de manivelle.
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