Le verdict rendu mercredi dernier 18 janvier par le tribunal de Lyon laisse perplexe. En effet, dans l'affaire du testing initié en mars 2000 par l'hebdo Lyon-Capitale, les juges ont condamné 3 vigiles et 8 autres ont été relaxés; les 11 prévenus, "portiers" d'établissements de nuit lyonnais, étaient poursuivis pour les même motifs: discrimination raciale pour refus d'entrée à un couple de jeunes gens d'origine maghrébine (Mohamed et Amelle). Les condamnés ont écopé d'une amende de 1 500 euros dont 1 000 euros avec sursis, sachant que tous les prévenus avaient été relaxés en première instance. On peut regretter que les vigiles n'ont à aucun moment mis en cause leur direction. Cet arrêt de la cour montre toutefois le chemin à suivre. Un jour peut-être, le testing deviendra légal.