20 oct. 2009

Le nouveau fichier biométrique Parafes : encore la faute d'Internet ?

A l'occasion du lancement du dispositif de contrôle biométrique Parafes (passage automatisé rapide aux frontières extérieures Schengen) à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, j'ai entendu le ministre de l'immigration Eric Besson comparer -lundi 19 octobre- les empreintes digitales à une adresse IP (internet protocol).

Dans sa démonstration, le ministre explique que son dispositif, basé sur le volontariat, est moins dangereux que le fichage de nos données sur Internet à partir de l'IP.
Mais l'empreinte digitale d'un citoyen (une donnée personnelle) n'est pas l'adresse IP d'un ordinateur : l'une est une donnée personnelle intimement liée à l'individu et l'autre caractérise plutôt une machine connectée sur internet.
En aucun cas, une adresse IP ne peut être un attribut d'un individu contrairement à la génétique.